HELMET
Dead To The World était le très attendu nouvel album d’Helmet, le premier depuis 7 ans. Produit par Jay Baumgardner (Papa Roach, Ugly Kid Joe, Bush), Helmet rappelle une fois de plus pourquoi il est une référence pour bon nombre d’artistes rock importants tels Tool, Nine Inch Nails ou Queen Of The Stone Age.
Mix parfait de metal, punk et rock alternatif, Dead To The World rassemble tous les éléments qui ont contribué au succès du groupe : riffs de guitares à la fois lourds et aériens, batterie explosive et surtout le chant si particulier de Page Hamilton.
Véritable concentré d’énergie et de puissance servi par des mélodies imparables, ce huitième opus d’Helmet est d’une richesse inouïe, à classer immédiatement parmi les meilleurs albums du groupe.
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Biographie
Helmet se forme à New York en 1989 autour du guitariste et chanteur Page Hamilton, ex-Band of Susans ayant délaissé ses études en musicologie jazz.
Avec Henry Bogdan (basse), l’Australien Peter Mengede (guitare) et John Stanier (batterie), Helmet sort des sentiers balisés du metal dès le premier EP Strap It On (1990), en proposant un style entre le post-punk de Killing Joke et le hardcore de Big Black. Signée chez Interscope en 1992, la formation publie l’album Meantime qui obtient un disque d’or.
En 1993, après le départ de Peter Mengede, le trio s’associe à House of Pain pour un titre de la bande originale du film Judgment Night, « Just Another Victim ». Le deuxième opus, Betty (1994) est réalisé avec le guitariste Rob Echeverria. Si le succès critique est au rendez-vous, le public boude le disque pourtant original et novateur. L’année suivante sort la compilation de raretés et inédits Born Annoying.
Le départ de Rob Echeverria chez Biohazard conduit Page Hamilton à régner en maître sur Interstate (1997). Une tournée avec Chris Traynor (Orange 9mm) ne suffit pas à relancer Helmet qui se saborde en 1999. Le leader charismatique joue alors les seconds couteaux derrière Nine Inch Nails ou David Bowie.
Alors que les formations de nu-metal ont pris la place des anciens, Helmet renaît de ses cendres en octobre 2004 avec l’album Size Matters. La nouvelle formule comprend, outre Page Hamilton et Chris Traynor, le bassiste Frank Bello et le batteur John Tempesta. Pour Monochrome sorti en 2006, Hamilton et Traynor recrutent la paire rytmique Jeremy Chatelain et Mike Jost.
Sans contredire le dicton voulant qu’Helmet ne sorte deux albums avec les mêmes musiciens, le groupe revient avec Dan Beeman et Kyle Stevenson pour Seeing Eye Dog sorti en août 2010. La tradition est respectée ensuite avec l’intégration de Dave Case comme bassiste. Cette arrivée précède l’album Dead to the World, qui se sera fait attendre sept longues années.
Copyright 2017 Music Story Loïc Picaud