CALI

On croit tout savoir de Cali. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est un artiste, au sens large du terme. Écrivain, metteur en scène, acteur, chanteur et compositeur, il n’a de cesse que de fuir les classifications.

Cavale, son nouvel album, est né de cette volonté, pour la première fois, d’embrasser les multiples facettes de son art, car Cavale n’est pas qu’un recueil de chansons, c’est également un court métrage, une nouvelle et un livre ; pièces d’un puzzle multiple aux clés disséminées qui se révèle dans sa cohérence en prenant connaissance de l’ensemble.

En 11 titres, Cavale réussit le mariage du meilleur de la tradition française de la chanson à texte et de l’exigence harmonique de la pop anglo-saxonne, mais finalement rien d’étonnant de la part de quelqu’un qui vénère The Waterboys tout autant que Ferré.

L’espoir, l’amour, la vie, l’humain… quitter la promesse mortifère d’un monde sans âme pour s’élever et résister.

Finalement Cavale ça veut bien dire s’échapper.